L’ETF XRP pourrait attirer 10 milliards de dollars en un mois, selon le PDG de Canary Capital

L’investisseur américain Steven McClurg, cofondateur et CEO de Canary Capital, prévoit qu’un XRP fonds négocié en bourse (ETF) au comptant pourrait attirer d’emblée des milliards de dollars. Dans un entretien, il a indiqué que les afflux du premier mois pourraient atteindre jusqu’à 10 milliards de dollars, soit le double de sa précédente estimation.

Nombre limité de cryptomonnaies adaptées aux ETF

Selon McClurg, la première journée pourrait même s’avérer exceptionnelle. « Si les ETF à terme sur Bitcoin ont attiré plus d’un milliard dès le premier jour, je vois XRP doubler ça sans difficulté », affirme le dirigeant. Cela placerait un fonds XRP parmi les plus grands lancements d’ETF de l’histoire.

McClurg affirme que toutes les cryptomonnaies ne se prêtent pas à un fonds négocié en bourse. Selon lui, au final, tout au plus 25 devises numériques seront pertinentes pour des ETF. Outre Bitcoin et Ethereum, il voit surtout XRP et Solana comme des candidats suffisamment solides par eux-mêmes.

Il s’attend à ce que le reste du marché se concentre dans des paniers composites, à l’image des ETF sur les métaux précieux où seules quelques matières premières dominent. Canary Capital travaille elle-même à un nouveau fonds indiciel crypto dans lequel XRP sera intégré.

Cap sur les paiements

Un avantage clé de XRP, selon McClurg, est sa focalisation sur les paiements internationaux. « Ce que je trouve intéressant, c’est la volonté de bâtir des infrastructures financières pour les transactions transfrontalières. Les coûts actuels des envois de fonds sont exorbitants, et XRP peut les faire baisser », explique McClurg.

En raison du shutdown de l’administration américaine, l’examen des demandes d’ETF par le gendarme boursier, la SEC, est temporairement à l’arrêt. McClurg s’attend donc à des retards, mais reste convaincu que la plupart des ETF crypto obtiendront encore le feu vert cette année.

Le cours du XRP s’établissait à 2,97 dollars au moment de l’entretien.