Malgré sa réputation de pionnier dans l’histoire financière, les Pays-Bas ne voient pas d’avenir dans une réserve nationale de Bitcoin. La proposition de l’homme politique Thierry Baudet a été largement rejetée. La Haye laisse ainsi, pour l’instant, passer une tendance internationale.
Pas de BTC dans les caisses de l’État néerlandais
La semaine dernière, Thierry Baudet, du Forum voor Democratie, a plaidé à la Tweede Kamer pour la création d’une réserve stratégique de Bitcoin (BTC), en plus du stock d’or existant. Il a déposé pour cela une motion. Il s’agit d’une demande officielle adressée au gouvernement pour qu’il prenne des mesures.
Qu’est-ce qu’une réserve de Bitcoin ?
Une réserve de Bitcoin signifie qu’un pays (ou une entreprise/organisation) conserve un stock de Bitcoins en coffre. De telles réserves sont généralement détenues à long terme et servent de tampon en période d’inflation ou d’incertitude économique.
La motion de Baudet n’a toutefois reçu aucun soutien en dehors de son propre parti. Ce dénouement n’a rien de surprenant. Des partis comme GroenLinks-PvdA, le Partij voor de Dieren et le SGP se sont tous prononcés contre une réserve de Bitcoin. Les arguments habituels ont été invoqués: volatilité, usages criminels potentiels et forte consommation d’énergie de la monnaie.
Même si la motion avait été adoptée, cela n’aurait en rien garanti que Bitcoin atterrirait effectivement dans les caisses de l’État. Lorsqu’une motion est approuvée, le gouvernement doit indiquer ce qu’il en fait, mais conserve une marge pour s’en écarter.
Avec un coffre-fort numérique, les Pays-Bas auraient pu réaffirmer leur réputation séculaire de pionnier financier, de la VOC à la création de la première bourse. Pour l’heure, La Haye préfère toutefois laisser passer « l’or du XXIe siècle ».
Course mondiale au Bitcoin
Depuis que les États-Unis, sous le président Donald Trump, ont ajouté à leurs réserves nationales des milliards de Bitcoins saisis, la tendance semble lancée. Comme le dit le proverbe: quand le premier mouton franchit la barrière, les autres suivent.
Pourtant, certains pays avaient déjà osé franchir le pas. El Salvador a même adopté Bitcoin en 2021 comme moyen de paiement légal et a depuis acheté plus de 6 300 pièces. Le petit Bhoutan mine son propre Bitcoin depuis des années et s’est ainsi constitué une réserve comparable. Les Philippines ont des ambitions: le pays veut acheter 2 000 BTC par an au cours des cinq prochaines années. Et même en Suède, une proposition est désormais sur la table pour étendre les réserves nationales avec la monnaie numérique.

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